Archive Photo: Bangladeshi Workers Strike
Il a avancé qu’il a tenté d’effrayer l’agent-recruteur Reshmi Devi Raghoobeer qui lui doit Rs 700 000, en lui disant qu’il fallait payer le ministère du Travail pour espérer récupérer son argent. Le patron d’Empire Professional Limited a affirmé que beaucoup de faussetés ont été dites dans la presse.
Soodesh Callichurn, lui, se dit en colère que l’on puisse se servir du ministère pour intimider des gens. «Il n’y a pas que les ministres qui subissent cela, il y a aussi les magistrats et juges, et il faut que cela cesse», dit-il, car cela nuit à leur réputation et à leur intégrité.
Il met en garde ceux qui utilisent le nom du ministère. Ils seront dorénavant poursuivis au civil pour dommages et pour diffamation criminelle, révèle-t-il. Et d’ajouter qu’il essaie de mettre de l’ordre dans le recrutement des travailleurs bangladais.«Mo pa pou accepté ki bann dimoun fer chantage é met kal dan larou.»
Dans son édition de mardi, l’express évoquait une bande sonore dans laquelle une voix, qui semble être celle de l’ancien employeur des Bangladais, déclare : «Bizin paye minis… Pu gagn sa lentré-la, bizin donn sa. Ou pa pu doné, la port pu fermé.» Il s’adressait vraisemblablement à Reshmi Devi Raghoobeer. Cette dernière a aussi été entendue au CCID hier.