Cependant, bien que le groupe sucrier ait déjà réglé la note, l’opérateur national n’a toujours pas accompli sa tâche. Une situation qui met en rogne 138 ex-employés de la défunte sucrerie de Mon-Loisir, qui ont chacun un lopin de terre à cet endroit. Car non seulement ces pylônes électriques sont équipés de lignes à haute tension, mais ils se trouvent «presque au milieu de la route déjà asphaltée».
Le risque d’accidents de la route y étant réel, Alteo et la Mauritius Cane Industry Authority (MCIA) demandent au CEB de les enlever au plus vite. Dans une lettre adressée le 23 septembre au General Manager du CEB, Gérard Hébrard, la MCIA écrit qu’une délégation de cette instance et du groupe Alteo s’était rendue sur les lieux la veille pour constater de visu l’avancement des travaux. Ils ont eu des difficultés à se déplacer en raison des pylônes électriques.
La MCIA souligne qu’elle ne peut être tenue pour responsable si les bénéficiaires décident de poursuivre le CEB. Interrogé, Gérard Hébrard affirme qu’il a pris note de cette doléance et qu’il soulèvera la question avec ses officiers aujourd’hui.