Hier, il a saisi la justice et leur réclame des dommages de Rs 100 millions à chacun.
Selon le leader de l’opposition, lors de la réunion à Camp-de-Masque, le chef du gouvernement et le Chief Whip l’ont traité comme une «personne dangereuse». La raison : Xavier-Luc Duval avait envoyé la vidéo de Showkutally Soodhun tenant des propos à relent communal à la presse.
Le leader des bleus affirme que Pravind Jugnauth l’a traité d’arriviste, qui tire profit de n’importe quelle situation pour obtenir la popularité politique. Et Bobby Hurreeram aurait fait les mêmes allégations.
Xavier-Luc Duval a fait ressortir que ces allégations sont gratuites, diffamatoires et sans fondement. Il dit également avoir récemment pris connaissance d’un affidavit, juré le 27 novembre 2017, par Vivek Pursun, qui était présent à la réunion avec Soodhun, contre les hommes de ce dernier.
Une atmosphère d’instabilité
Selon le leader de l’opposition, il y avait une tentative d'ourdir un complot contre lui. Il affirme que les deux défendeurs l’incriminent, ainsi que deux journalistes, dans cette affaire au lieu de chercher le vrai coupable. D’ajouter que les défendeurs «are adding insult to injury» afin de créer une atmosphère d’instabilité, dangereuse pour le pays.
Par ailleurs, Xavier-Luc Duval soutient que les défendeurs veulent saper son moral. Leurs propos visent à faire diminuer sa popularité, son intégrité et son image à Maurice et à l’étranger, martèle-t-il.
L’affaire sera mentionnée en Cour suprême le 8 février 2018. Le leader du PMSD a retenu les services de Mes Jacques Panglose, Kushal Lobine, Vikash Teeluckdharry, Rouben Mooroongapillay, Adrien Duval et Majo Appadoo, avoué.