Pour rappel, en colère, après leur dernière rencontre, le leader des Mauves avait notamment indiqué qu’i n’avait plus l’intention de rencontrer Ramgoolam. Mais voilà qu’il le fait, par «personnes interposées», a-t-il révélé hier.
Paul Bérenger a explique que Navin Ramgoolam a abandonné l’idée d’une élection présidentielle à la française. Le MMM a alors proposé un «collège électoral élargi» constitué de tous les élus de la République, comprenant députés et conseillers régionaux, districts et municipaux compris. Mais cette proposition aurait été rejetée par le Premier ministre.
Le MMM a, ensuite, toujours selon Paul Bérenger, proposé des élections simultanées, législatives et présidentielles selon le principe de First-Past-the-Post. «Apparemment, Navin Ramgoolam est très en colère parce qu’il y a eu des fuites d’informations à ce sujet. De toute façon, cela montre qu’il est très difficile de le prendre au sérieux sur n’importe quel sujet», a-t-il conclu.
Et il en va de même pour ce qui est de la réforme électorale, à en croire le leader des mauves. Il se dit «totalement déçu» de la déclaration faite par l’Attorney General Satish Faugoo, en Cour suprême, hier matin. Il considère que c’est une vague déclaration d’intention à laquelle il ne peut accorder une quelconque crédibilité. Le leader de l’opposition est d’avis que Navin Ramgoolam n’a aucune intention d’aller de l’avant avec une réforme électorale et que toute sa stratégie réside dans un jeu en vue de gagner du temps.