Des syndicalistes, à l’instar de Narendranath Gopee, président de la Government Secondary School Teachers’ Union, soutiennent que ces mesures devraient être plus sévères. Il propose, par exemple, que les parents qui autorisent leurs enfants à s’absenter trop souvent, paient une amende.
Même son de cloche du côté de Yahya Paraouty, président de la Union of Private Secondary Education Employees. «Ces mesures sont trop souples», s’exclame-t-il.
Mais, dit-il, il importe d’abord de définir les causes de l’absentéisme. Le syndicaliste explique qu’une étude devrait être faite à ce sujet. Une tâche qui conviendrait, selon lui, au National Economic Social Council.
«Il se pourrait que certains élèves aient trop de classes libres et décident alors de ne pas se rendre à l’école.» Pour y remédier, il propose de mettre en place un compressed time-tablepour les classes supérieures. «Les élèves ne seront pas obligés d’aller à l’école cinq jours par semaine.» L’important, dit-il, c’est que l’enfant soit productif les jours où il doit être présent.
Quant au pourcentage de présence imposé aux élèves prenant part aux examens de School Certificate et de Higher School Certificate, «c’est tout simplement illégal», indique Yahya Paraouty.