La direction du parti s’est réunie pour discuter d’incidents récents impliquant sa présidente, Sheila Bunwaree, qui a pris Ivan Collendavelloo à partie lors d’un congrès à Vacoas le mercredi 25 juin. Le communiqué raconte que Sheila Bunwaree (voir sa version dans l’interview de l’express dimanche à paraître demain) n’a pas répondu à l’invitation de participer aux délibérations. L'ancienne enseignante universitaire a de son côté soumis sa démission, hier, de son poste de présidente du parti.
La réunion du Muvman Liberater a eu lieu à 17h30 à Port-Louis. «Madame Bunwaree ne s’est pas présentée à l’heure indiquée, et la direction a tenu à attendre 30 minutes avant de commencer ses délibérations», peut-on lire dans le communiqué. Sheila Bunwaree devait non seulement s’expliquer sur sa sortie en règle contre Ivan Collendavelloo lors du congrès de mercredi, mais également sur ses déclarations subséquentes dans la presse.
La direction du parti a jugé que son comportement était «scandaleux» et nuisait au parti. Ce sont des «actes répétés d’indiscipline grave» qui ont ainsi poussé le parti à l’expulser.
Lors de ses délibérations, la direction du Muvman Liberater a ratifié la liste des membres de son comité exécutif et a exprimé son soutien à la candidature de Jean-Claude de l’Estrac au poste de secrétaire général de la Francophonie. Le mini amendement constitutionnel pour les élections est également considéré comme «un recul de la démocratie» par les membres du parti.