Archive Photo: Bangladeshi workers on strike, Port Louis
Le ministre du Travail et des Relations industrielles, Soodesh Callichurn, se dit intrigué par le nombre de travailleurs bangladais recrutés au cours de ces dernières années. Il a ordonné l’ouverture d’une enquête sur ces recrutements. Celle-ci est menée par le secrétaire permanent du ministère.
«Il y en a trop», s’exclame le ministre. Soupçonne-t-il une maldonne ? «Pour l’instant, je préfère attendre les conclusions de l’enquête», répond-il. Et si l’enquête révèle qu’il y a eu des irrégularités, il mettra sur pied un Fact- Finding Committee afin que celui-ci mène des investigations approfondies. Il se pourrait que l’affaire soit également référée à la police, a-t-il déclaré au Parlement.
Le ministre a également cité un rapport du directeur de l’Audit stipulant que des permis de recrutement avaient été émis malgré l’objection du bureau du Premier ministre.
Interrogé, l’ancien ministre du Travail, Shakeel Mohamed, soutient qu’avant qu’il ne prenne la responsabilité du ministère, il n’y avait aucun agent recruteur pour les travailleurs bangladais. «C’est moi qui ai chapeauté ce projet afin d’instaurer un cadre dans le processus de recrutement. Et j’estime avoir bien fait mon travail», argue le député rouge.