«Le financement est là pour les deux décaissements respectifs les 15 mai et 30 juin», avait confié un officiel proche du dossier BAI à l’express le mardi 5 mai. A peu près Rs 5, 4 milliards sont disponibles pour le remboursement.
«Capital investi est garanti»
Mais si les choses semblent s’éclaircir pour ces personnes, la grogne monte du côté des clients de Bramer Asset Management, qui ont placé d’importantes sommes, entre Rs 200 000 et Rs 2 millions. Ils lancent un appel au gouvernement de ne pas les oublier. «Lorsque nous avons souscrit à ce plan d’investissement, il est mentionné que le capital investi est garanti. Alors que ceux qui ont investi dans le Super Cash Back Gold (SCBG) n’ont aucune garantie. Il y a une politique de deux poids, deux mesures», souligne Nashree Najoo, ancienne employée de la BAI et victime.
Livrées à elles-mêmes depuis l’éclatement de l’affaire BAI-Bramer, des victimes se sont réunies le samedi 9 mai, à la salle municipale de Belle-Rose, pour dégager une stratégie. Les porte-parole du mouvement ont chacun dévoilé les stratégies à adopter.
Demande d’injonction pour empêcher le paiement aux clients du SCBG
Une rencontre devrait avoir lieu avec le ministre Roshi Bhadain, ce lundi 11 mai. Si aucune solution n’est trouvée, ils envisagent de descendre dans la rue. Les options juridiques sont les suivantes : une demande d’injonction avant le 16 mai pour empêcher le paiement aux clients du Super Cash Back Gold et un procès sur la responsabilité de la Financial Services Commission.