Courts: les Employés Licenciés se Partageront Rs12 Millions
C’est à cette date que les actifs des magasins seront officiellement transférés à Mammouth contre Rs 250 millions, sans compter la valeur actuelle des stocks (qui sont en cours d’évaluation). Et, au final, les 180 employés licenciés se partageront Rs 12 millions comme compensation.
Les discussions autour des modalités du transfert se sont accélérées cette semaine. Elles devraient aboutir à la signature d’un accord demain, vendredi 11 septembre. Selon les termes de celui-ci, la compensation sera prise en charge à parts égales, soit Rs 6 millions chacun pour Courts et Mammouth. La compensation a été calculée d’après la formule de deux semaines par année de service.
600 employés transférés
Les lettres de licenciement seront remises à ces employés aujourd’hui, tandis que leurs 600 collègues seront, à partir de demain, transférés sur le payroll de Mammouth. Ceux qui seront remerciés ont été choisis en fonction de leur temps de service. Et ceux ayant rejoint l’entreprise en dernier sont les premiers à devoir prendre la porte.
Le sort de la quarantaine d’employés du centre d’appels de Courts reste, lui, en suspens. Il s’agit de freelancers et leurs noms ne figurent ni sur la liste des salariés licenciés, ni sur celle des employés repris par Mammouth. Tout dépendra de la stratégie de vente qu’adoptera Mammouth. Si le repreneur de Courts décide de ne plus pratiquer le hire-purchase, les postes de ces téléopérateurs n’auront alors plus lieu d’exister.
«Le nouveau Courts est en préparation et cela se fera dans un tout nouvel état d’esprit», s’enthousiasme le Chief Executive Officer (CEO) David Issacs. La chaîne de magasins se prépare pour son lancement et plus de Rs 150 millions de commandes ont été passées aux fournisseurs locaux de meubles pour les trois prochains mois.
Mardi, David Issacs et un des directeurs Bruce Cohen ont rendu visite à un fournisseur, Intelligently Made Furniture Ltd, basé à Terre-Rouge. Devant la confiance affichée par les fournisseurs au consortium, David Issacs s’est dit «rassuré pour la suite».
