Il y a un peu plus d’une semaine, cette instance a reçu la visite d’of?ciers de l’Independent Commission against Corruption (ICAC), après que des membres ont porté plainte pour maldonnes alléguées.
Il nous revient que cette affaire aurait pour toile de fond une histoire de remboursement de fonds. En 2014, plusieurs enseignants, qui sont membres du PSTPF – celui-ci en compte 4 300 au total, soit presque la totalité du corps enseignant –, prennent leur retraite. Le fonds leur verse alors les béné?ces qui leur sont dus, oscillant entre Rs 120 000 et Rs 125 000.
Cependant, quelques mois après, une fois l’audit complété, la direction du PSTPF se rend compte que certains instituteurs auraient été surpayés. Dès lors, une lettre leur est envoyée et il leur est demandé de rembourser l’excès d’argent reçu. Dans les milieux concernés, on avance que si certains membres ont remboursé l’argent, d’autres ont fait de la résistance et ont choisi de porter l’affaire à l’ICAC, étant donné les forts soupçons de corruption.
La visite des enquêteurs serait liée à cette affaire. Selon nos informations, ils auraient demandé à avoir accès à des informations con?dentielles. Plusieurs documents auraient également été saisis.
Interrogé par l’express, Gheeanesswur Thakoor, le président du PSTPF, déclare qu’il n’y a aucune enquête de l’ICAC et que la visite des enquêteurs relèverait uniquement d’un routine check. Selon lui, le remboursement d’argent par les enseignants se serait déroulé dans l’ordre. «Toute cette polémique provient d’un seul membre exécutif», martèle-t-il. Et d’insister que «tout est entré dans l’ordre».
Cependant, dans les milieux proches de la commission anticorruption, on souligne que les routine checks n’existent pas. Ce qui con?rme l’enquête en cours.